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Regards Féériques, Forêt de Fées & Rêves

7 janvier 2017

POUR une belle année (enfin) optimiste !

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Euh, dites... siouplaît, vous me réveillerez bien, hein ?

Que quand les gens souris, euh...

... à nouveau souriron(-ron)t ?

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12 septembre 2016

**** "Heiraten (Noces)" en douze critiques illustrées **** extraites du site "Babelio"(sept. 2015 à sept. 2016)

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(12°) Critique de Fleitour - parue le 6 septembre 2016 [*] :
 
 
Heiraten (Noces, ou au sens strict : "S'unir avec" en langue allemande) est le récit bouleversant des rencontres amoureuses de Kafka avec deux jeunes filles dont Julie W., nouées avec ce brin d'espoir : « La mort attendra bien encore un moment. » [page 44]
Le texte est un pur cristal, comme un verre dans la lumière floue du matin, comme le cristal de Roederer, fragile bouquet de parfums, de sentiments indicibles, un moindre faux pas et tout se brise, pour ces âmes clouées à un corps trop frêle. 
" Nul ne lira ce que j'écris ici; nul ne viendra m'aider" : Max Brod n'a pas détruit l'oeuvre de Kafka, et les documents sont restés intacts même les plus secrets.
Et nous lisons ce qu'il a écrit, malade de la tuberculose, comme Julie W., comme Gerti W.
Dourvac'h a restitué dans Heiraten,tous les éléments de ces rencontres, des photos, des lettres, notamment de Kafka, jusqu'à émailler son texte de paroles en allemand ou en yiddish, apportant une étrangeté comme une sorte de grâce, entourant le son de leurs voix.
Texte d'un romantisme absolu, les mots sont fragiles, ils portent une ferveur amoureuse et une menace douloureuse, "T'écouter c'est entendre la plainte de chacun des arbres, endurer leurs plus humbles tracas." 
Plus on avance dans le texte plus la sincérité et la puissance de leur amour paraît éclatante et inébranlable, "toi que j'aime jusque dans ta beauté tragique."
Tout bascule, "car fuir, est impossible", "Viendra l'hiver je le sais bien. "
"Je lui tiens la main le silence nous sépare, tu comprends,"dit Kafka à Julie, et plus loin encore, "Nous ne pouvons nous marier puisque père t'a déjà insultée", et  viendra la peur , "Nous ne pouvons nous marier puisque j'ai peur de mourir, et parce que tu devrais mourir à ton tour !", - Et alors ? dit Julie. 
Dans ce récit, l'extrême sensibilité de Kafka est traduite d'une façon lumineuse, loin des clichés souvent exprimés par de bons érudits, pas mécontents de mettre sur le dos de Kafka, la seule partie noire de son oeuvre. 
Ce n'est pas une fiction imaginée par un fougueux romantique breton. Les dialogues sont en harmonie avec les écrits de Kafka, la mélancolie qui étreint Julie et Kafka, dans la recherche d'une issue, se heurte à leur maladie, à leur fragilité. L'aventure avec Gerti W. est une diversion de plus, car « [il] ne sai[t] pas parler du bonheur ».
Désespéré, il en appelle à la mort : « La maladie se débarrassera de moi. Tout devra disparaître. Max comprendra bien ça."
C'est bien Kafka lui même qui va dans sa solitude, perdre sa fiancée, éprouver une dernière fois, l'amour impossible et la mort prévisible. Morts tragiques que connaîtront 20 ans plus tard Julie et les trois soeurs de Franz dans les camps Nazis.
Que les lecteurs de Kafka se bousculent pour éprouver ce très beau texte, d'une poésie et d'une pudeur farouche : « Je n'ai plus froid... et tu es là, ça me suffit. Berce-moi. »
*

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(11°) Critique de Mahema - parue le 2 septembre 2016 [*] :

 

J'ai beaucoup aimé la subtilité et la délicatesse de cette écriture poétique qui porte avec force la relation des personnages entre eux : Kafka et Julie, Kafka et Gerti. Je me suis laissée porter par cette lecture, j'ai lu sans m'arrêter une fois et j'ai goûté le rythme et le regard du narrateur vers l'intérieur pointé d'ironie, de conscience et de sensibilité et ainsi vers le monde extérieur, à l'autre. Puis j'ai relu au hasard et j'ai goûté cette belle écriture. 

*

[ ... et ci-après, les 10 premières critiques parues : ]

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Julie Wohryzek - autour de 1918

*

(1°) Critique de LydiaB - parue le 26 septembre 2015 [*] :

 

Je viens tout juste de refermer ce livre et j'en reste sans voix. J'avais déjà été charmée par Grand Large, roman sur les affres de la vie dans lequel l'auteur arrivait comme par magie à insérer une prose poétique de toute beauté... Mais là, nous sommes dans une autre dimension. 

Si je vous dis "Kafka", vous me répondez La Métamorphose, Le Procès ou Le Château. Mais Dourvac'h, lui, vous dira instantanément : "Julie". Julie ? Une des oeuvres inconnues de Kafka ? On pourrait presque le voir ainsi. Mais il s'agit en réalité de Julie Wohryzek, une de ses fiancées. Vous l'aurez compris, nous avons là un texte nous relatant la relation entre les deux amoureux ; une relation sur fond de tuberculose puisque la rencontre des tourtereaux s'est faite dans une "pension climatique". 

En s'immisçant ainsi dans les pensées de l'écrivain, l'auteur met en relief tout ce qui le rongeait : la maladie tout d'abord, sa première maîtresse, l'amour passionné pour Julie et... l'amour pour les femmes. Nous faisons face à un être torturé. Qu'en aurait-il été si le mal qui phagocytait ses poumons n'avait pas été là ? Si les parents de Julie avaient bien voulu de ce mariage ? Si Milena n'était pas venue le détourner de son chemin ? Autant de questions qui restent en suspens...

Je persiste et je signe, l'écriture de Dourvac'h est magnifique, travaillée, d'une richesse confinant au sublime. Il y aura désormais, lorsque je lirai du Kafka, cet écrit magistral en filigrane... Un "avant" et un "après" Heiraten

Chapeau bas à cet écrivain qui joue dans la cour des grands ainsi qu'à son éditeur, Michel Chevalier, des Editions Stellamaris, pour avoir eu le courage de publier un livre loin de toutes les sirènes commerciales. Et j'ajoute que celui-ci rend d'autant plus hommage à cette pépite littéraire qu'il est richement illustré sur papier glacé. 

*

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La pension d'Olga Stüdl à Schelesen (Bohême) autour de 1918

*

(2°) Critique de nadejda - parue le 3 octobre 2015 [*] :

 

Poussez la grille de la pension d’Olga Stüdl à Schelesen où Kafka « le choucas » et Julie « la grive musicienne » vont se retrouver loin de Prague. Vous ne le regretterez pas. 
Cela commence ainsi :  

« Poussant la lourde grille de la pension : comme j’aime son joli grincement ! Un chant dans la neige.
Si près des yeux, sa double rangée de flèches.
Ecailles de métal peint sous la pulpe des doigts — rouille émeraude qu’on aime caresser longtemps comme le dos d’un lézard immobile.
Est-elle déjà là ?
Pas un mouvement aux rideaux.

Pas encore rentrée… »

et se poursuit tout en délicatesse, 

« Visage fragment de lune dont j’admirais le profil.

Cou fléchi de jeune cygne malade. »,

tout en effleurements poétiques pour approcher « l’éternel fiancé » et Julie femme enfant, fantasque, joueuse, mutine qui va lui offrir son rire auquel le sien fera un temps écho pour tenter de couvrir le monde angoissant qui est le sien.
Mais il faudra revenir à Prague où règne le père … Prague, où Milena va faire son apparition. 

« Si je pouvais - pas après pas - rejoindre ton bonheur de vivre… l’approcher pour m’installer à son côté sans l’effaroucher. Sans laisser deviner combien il me réchauffe… L’ombre des pères glisserait alors loin de nous deux. Lentement s’éloignerait dans les ruelles. L’ombre des ruelles ne tient-elle pas de cette ombre-là ? Elle nous laisserait enfin. Nous irions bras dessus, bras dessous. Nous gagnerons le soleil, la place un instant illuminée. Feux de bengale au crépuscule, qu’un forain laisse échapper de sa main » [p. 66]

Et revient aussi le souvenir d’une autre petite fiancée, papillon éphémère qui lui aura, elle aussi, servi à soutenir et faire renaître sa fièvre créatrice.
Gerti à Riva :

« Maintenant assise face à moi, son petit chapeau posé un peu de travers - en se donnant des airs graves. J’ai bien envie de rire mais son regard obstiné d’enfant me fait me reprendre. Je redresse mon menton qui s’appuyait sur un faux col immaculé pour la regarder au fond de l’âme.
Une enfant si confiante, profonde, à l’imaginaire si vaste. » [p. 104]

Ce petit livre jalonné de photos anciennes au charme suranné donne vie à des êtres que l’on pourrait croire sorti d’un album familial et ainsi nous les rend très proches. Et leur belle évocation poétique où s’intègrent des extraits de la correspondance de Kafka et de son journal vient renforcer cette impression de partager leurs rêves, leurs angoisses et leur intimité.

*

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Gerti Wasner, autour de 1913

*

(3°) Critique de Barbara Delaplace - parue le 12 octobre 2015 [*] :

 

Pourquoi j'aime autant Heiraten ? Pour sa musique nostalgique et amère, pour la poésie de ses phrases qui surnagent longtemps après "Je ne sais pas parler du bonheur", Des phrases qui comme dans Grand Large : "Regarder la mer empêche de mourir" restent gravées dans ma mémoire.

Heiraten, au delà de l'histoire triste d'un amour de Franz K., est une longue poésie qui nous transporte ailleurs (dans le temps et dans l'espace) en décrivant avec une sensibilité incroyable les peurs et les sentiments du narrateur. En tant que peintre, j'admire aussi beaucoup ses qualités d'évocation . Chaque scène pourrait donner lieu à un tableau. 

Bref, un roman à lire mais aussi à garder dans sa bibliothèque pour relire une page au hasard de temps en temps, pour en savourer la musique et redécouvrir la dentelle de ses phrases parfaitement ciselées .

Un grand livre, un nouvel aspect du talent de Dourvac'h.

*

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Franz Kafka - autour de 1910

*

(4°) Critique de Christiana Moreau - parue le 22 octobre 2015 [*] :

 

Je viens de lire ce roman très agréable par sa jolie couverture glacée, sa mise en page "respirante" et je ne l'ai pas lâché jusqu'à la dernière page.

Cela m'a beaucoup plu. le charme opérait. Il est léger comme un flocon de neige et en même temps glaçant; la promesse du malheur perçant sous les rires et les promenades, comme si cette insouciance ne servait qu'à recouvrir d'une fine couche de neige le noir caché en-dessous... cette façon de parler de choses graves d'une façon délicate, ce style romanesque, aérien, imagé emporte le lecteur dans l'intimité des personnages de Kafka et Julie, comme un temps figé dans le froid et les décors sublîmes ou inquiétants.
Le malaise de Franz et de Julie était le mien.
Il suffisait de presque rien... mais le sort n'a pas voulu... le poids de l'histoire, des traditions...

C'est très poétique et joliment écrit, comme un tableau impressionniste, par petites touches juxtaposées.
Cerise sur le gâteau, les photos qui illustrent les endroits dont parle le roman, ne font que renforcer l'ambiance de l'histoire. J'ignorais qu'il existât des endroits aussi étranges que ces rochers sculptés de figures monstrueuses...

Un livre que je recommande chaleureusement !

*

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La synagogue de Vinohrady à Prague, où travaillait le père de Julie Wohryzek

(elle fut détruite par les autorités municipales - communistes - dans l'après-guerre)

*

(5°) Critique de Patrickdlm - parue le 27 novembre 2015 [*] :

 

J'ai lu Heiraten il y a quelques jours. Je m'étais promis de vous faire part de mon sentiment. Aujourd'hui, la pluie tombe, c'est le bon jour.
Je suis heureux de posséder ce livre. Par les originalités de son propos et de sa mise en page, par l'évocation d'une époque et d'une rencontre amoureuse, et par son côté didactique (la brève biographie des protagonistes), c'est un livre inclassable. Donc une réussite !
Je retrouve là ce que j'avais déjà apprécié dans Grand Large, et qui est très éloigné de ma propre écriture : votre art de l'élision.
Cela relève de la poésie, bien sûr, en témoigne le tout premier paragraphe, pour moi un très joli poème. Et tant d'autres passages …
Merci pour ce long poème d'amour sur fond absolument pas kafkaïen. Franz K. est un jeune homme normal, sauf qu'il est juif, pauvre et tuberculeux. Il fréquente les sanatoriums.
Ça me rappelle mon enfance, où la tuberculose était soignée dans ces établissements hospitaliers, disparus depuis et où quelques camarades étaient soignés.
C'est que vous êtes tombé amoureux de Julie W. Ça saute aux yeux ! Félicitations ! Elle est très belle.
C'est bien de l'avoir fait revivre, cette jeune fille fort sage au destin tragique, comme celui, hélas, de toutes les familles juives de Tchécoslovaquie.
Les photos sont fort instructives également. Julie semble avoir 16 ans sur la couverture.
Je feuillette et re-feuillette ces pages ; une espèce de nostalgie s'empare de moi, une douce torpeur ; sans doute due au regret de les avoir quittées si tôt.
Il me faudra y revenir, ne pas hésiter à me plonger au hasard des pages, relire quelques phrases, détailler une photographie, lire une biographie.

*

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"Klacelka" : oeuvre sculptée dans le grès par Vaclav Levy 

(forêt de Libechov/Liboch près Zelizy/Schelesen, Bohême)

*

(6°) Critique de bobsinclar69 (alias Jerry Ox) - parue le 2 mars 2016 [*] :

 

Heiraten est un roman que je recommande vivement. le style ciselé et l'immersion en plein coeur (en plein poumon) de cette pension climatique où se joueront la rencontre et l'amour entre Julie et Franz est bougrement prenante, parfois un peu oppressante, mais c'est sans doute l'effet recherché. Heiraten peut, par instant, dérouter mais ce roman nous captive de bout en bout et l'on s'attache aux personnages et l'on se surprend à souffrir avec eux. Il est important de signaler aux futures lectrices et futurs lecteurs que les mots sont fort judicieusement choisis et que l'on sent un véritable amour pour le langage, la narration et la construction d'une intrigue chez cet auteur de qualité. Dourvac'h qui nous avait beaucoup séduit avec Grand Large récidive ici avec un roman plus introspectif et c'est une belle réussite.

*

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"Hrad Kokorin" : Château de Kokorin - près Libechov/Liboch, Bohême

*

(7°) Critique de paul0914 - parue le 31 mars 2016 [*] :

 

Au départ, un sentiment d'immobilisme. 

Voici Franz Kafka, un homme énigmatique et intriguant qui se « terre » dans une pension au coeur d'une forêt enneigée. 
Que cherche-t-il ? Fuit-il ses démons dans un endroit reclus ? Cherche-t-il simplement du calme dans un endroit isolé ? Quoiqu'il en soit le décor, aussi mystérieux soit-il, est posé et ne cessera d'évoluer au fil de la lecture. 
En effet, nous partons alors à la découverte de cet homme paradoxalement antipathique mais attachant et la lecture se transforme peu à peu en ballade, un peu à l'image de cette promenade nocturne au coeur de la forêt enneigée. Comme les promeneurs, nous sommes happés par quelque chose, d'étrange mais magnifique qui nous pousse à la continuer (la lecture/la ballade) alors même que nous sommes cernés par le froid et la nuit de la personnalité de Kafka (une personne attachante par sa complexité finalement). 
Pourtant, la pénombre de l'âme de Kafka se voit être sublimée par la spontanéité et la beauté de l'âme des femmes qu'il rencontre et notamment cette Julie, dont la relation avec Franz Kafka est pour le moins peu banale, parfois incompréhensible (relation amoureuse ? relation amicale ? jeux d'enfants ?), mais toujours avec une sincérité touchante.
Tels les personnages au coin du feu, nous sommes finalement comblés, réchauffés par la puissance de cette relation pourtant étrange. 
Finalement, il ne faut pas chercher à comprendre mais simplement à se laisser porter par les flux sentimentaux des personnages si bien dépeints par Dourvac'h. 
Il faut simplement vivre cette histoire d'amour/amitié entre le froid de l'hiver et la chaleur de l'âme des personnages, l'agitation des rues de Prague et le calme de la pension, le mystère des légendes locales et la sincérité des sentiments. 
Le tableau est posé, le tableau est vivant, Dieu que c'est bon !
Merci, Dourvac'h, pour cette ballade poétique, magnifique et sincère.

*

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Julie Wohryzek après son mariage, années 1920

*

(8°) Critique de michfred - parue le 4 avril 2016

 

Entre le poème-conversation et le poème tout court, entre la neige et le lac, entre Julie et Gerti, entre les rochers des Diables et le balcon des anges, voici Heiraten...
Les "Noces" du récit et de la poésie.
Je n'ai pas "aimé" bêtement ma lecture : j'ai été envoûtée, bercée, magnétisée par le chant de Dourvac'h. 
Oui, le chant : une pincée de tchèque, un fidl de yiddish, ein bischen d'allemand et surtout sa langue à lui, toute de suggestions, de langueur maladive et de douceur... Subtile et triste, cultivée et enfantine, pleine de fêlures et de rires cristallins, pleines de larmes et de sourde angoisse. 
L'histoire est simplissime.
Franz Kafka rencontre Julie, dans une pension sous la neige, près d'une grande forêt où un sculpteur un peu fou a sculpté de géantes têtes de démons. Tous deux sont jeunes, tous deux sont phtisiques, tous deux sont juifs. Mais elle est gaie et toute naïve, lui est sombre et comme hanté par la mort à l'oeuvre dans son faible corps, par l'ombre terrible du père, par ses livres qui le dévorent comme une fièvre. 
Elle veut l'épouser: elle a déjà perdu un premier fiancé à la guerre. Elle veut un anneau. Il le lui achète mais bientôt par faiblesse, par lâcheté, par fatigue, il cède à l'interdiction menaçante de son père, - ou est-ce à la peur de la mort et de l'amour charnel ? à la rencontre avec Milena, l'âme-soeur? 
Pour la consoler, la distraire, il lui conte l'histoire d'un autre de ses amours perdus : Gerti, rencontrée au sanatorium.
Franz et Julie ne s'épouseront jamais. L'anneau de Julie n'aura jamais son pendant sur la main décharnée de Franz...
C'est tout. 
Mais c'est ne rien dire du charme intense de ce petit livre ciselé, musical, amoureusement construit, illustré, présenté.
J'avais lu et aimé déjà Grand Large : plus breton, plus romanesque, plus narratif -mais déjà plein de poésie et très impressionniste dans ses couleurs et sa palette...
Dourvac'h joue ici d'autres gammes : on pense à Caspar David Friedrich, à Adolphe, aux grands mythes du romantisme allemand, la Lorelei, le Roi des Aulnes, Leonore, et aux mythes juifs et tchèques  ces rochers diaboliques sont les Golems de la forêt mais surtout son livre est ancré dans l'histoire d'un auteur qui est devenu comme son frère.
Il est Franz, il marche avec Julie dans la neige, il tient sa main et se désole de ne pas l'aimer assez, de ne pas l'aimer mieux, elle qui est si gaie, si tendre...
En lisant Heiraten j'avais mille images dans les yeux, et la musique klezmer berçait mon coeur de ses violons tour à tour frétillants et déchirants.
On doit relire Heiraten, presque tout de suite : c'est trop court, trop parfait;
On a l'impression d'avoir rêvé...

*

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Gerti Wasner enfant

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(9°) Critique de SylvieDeSaintPhalle - parue le 9 mai 2016 [*] : 

 

Le livre Heiraten est une petite fleur rouge dans le panorama littéraire français, très en dehors des logiques éditoriales si "commerciales"... Ce récit, s'abreuvant à de nombreuses sources littéraires et épistolaires, narre avec un style très esthétique l'histoire d'amour et les sentiments les plus profonds entre Franz (Kafka) et Julie (Wohryzek), la jeune fille qu'il rencontra dans la neige de Bohême en janvier 1919. Mais le livre n'est pas seulement le récit d'un amour, c'est un travail très profond et méticuleux de recherche dans l'existence du futur "grand écrivain" Kafka, comprenant les témoignages de ses proches, des extraits de son journal et de sa correspondance - avec de nombreuses photographies des protagonistes, des reproductions de cartes postales anciennes ou gravures des lieux qu'ils ont "hanté"... le lecteur arrive dans l'histoire comme ferait une petite « Alice au pays des merveilles » découvrant peu à peu un monde étrange : celui des sentiments les plus intimes de ces "grandes personnes"... C'est un roman délicat, fortement original tant dans son style que dans sa façon de décrire l'expérience émotionnelle des personnages. Un petit cadeau pour âmes sensibles !

*

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Prague, années 1910

*

(10°) Critique de ClaireG - parue le 13 juillet 2016 [*]

 

Sanatorium de Riva (Tyrol) – 1913
Gerti et Franz. Kafka, 30 ans, rencontre la toute jeune Gerti, die Schweizerin, qui restera sa douce nostalgie, son idéal féminin. Elle adore les contes illustrés. Il ne lui dessine pas un mouton mais un chevalier, une princesse, un vieil elfe. Sa trace légère s'est perdue dans les limbes.

"Pension climatique" de Schelesen (Bohême) – 1918
Julie et Franz. Kafka, 35 ans, rencontre la jolie Julie. Ils se promènent, se plaisent, roucoulent, se fiancent, rompent, se revoient, se quittent. Elle est gaie et fougueuse, elle adore les musiciens de Prague. Il est sombre et pensif, l'écriture le torture, il souffre de l'autorité intraitable de son père qui refuse le mariage. 
Milena J. pourrait-elle être la cause de cette rupture définitive ?
Franz Kafka  laissé une nombreuse correspondance et ses manuscrits à son ami, Max Brod, avec mission répétée de tout détruire. L'ami n'obéit pas sans quoi nous n'aurions jamais connu Le Procès, Le ChâteauLa colonie pénitentiaire, etc.
Heiraten (Noces) raconte de manière poétique, avec finesse et sensibilité, ces deux rencontres amoureuses. Alliant les dialogues imaginaires aux extraits de correspondance ou du Journal de Kafka, l'auteur nous entraîne sur les bords du lac de Garde, devant les énormes rochers sculptés de Vaclav Levy dans la forêt pragoise et dans les rues animées de la capitale tchèque. L'alternance de l'allemand, du tchèque et du yiddish donne un rythme très réaliste à ces amours sincères mais entravées.
Le bonheur est toujours de courte durée mais comme l'écrit Kafka : « Je ne sais pas parler du bonheur. N'est-il pas temps que j'apprenne ? »
Il a beaucoup appris mais sa nature fragile eut raison de son désir à 40 ans.
Les photos sépia de ces belles dames, de Prague et de sa pension sous la neige, invitent à feuilleter ce joli livre et à en découvrir tous les petits trésors de ces vagues amoureuses comme on s'attarde avec nostalgie sur un album de jeunesse. Une courte biographie de chaque personnage complète ce tableau gracieux en demi-teintes.

*

[*] ... et une source unique, pour ces 12 critiques :

LE site communautaire de lecteurs 

Babelio

... sur lequel on peut rejoindre directement notre page Heiraten

en cliquant simplement sur le lien ci-dessus !

*

Heiraten_page_I_de_couverture

 Heiraten_page_IV_de_couverture

 ... né le 18 septembre 2015...

... ce, après quatre années d'efforts (recherches, écriture & ré-écritures successives) ...

... et une publication (courageuse) aux Editions Stellamaris à Brest.

ICI UN LIEN POUR SE LE PROCURER FACILEMENT et

EN VISUALISER QUELQUES PAGES

*

Couverture brillante, papier épais [mat couché, 115 g].

Format type "Grand Large" : 21 x 14,5 x 1,05 cm

Prix de vente public = 15 euros

(quel que soit votre mode de commande)

*

L'ouvrage peut se commander :

- SOIT directement

chez votre libraire

(en vous aidant éventuellement du ISBN de l'ouvrage : 978-2-36868-212-8)

- SOIT auprès du site des

Editions Stellamaris

*

Il s'agit d'un récit "illustré" de reproductions de quelques photographies (ou gravures) noir-et-blanc :

traces visuelles des principaux protagonistes et des lieux qu'ils ont hantés...

*

Exprimons ici toute notre gratitude à...

Barbara Delaplace, Maïté Paris et Jean-Louis Pierre

pour leurs patientes relectures et propositions d'infléchissements,

... ainsi qu'à Christiana Moreau

pour son conseil similaire et son ultime & précieux "avis chromatique"...

*

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On peut d'ores et déjà retrouver l'espace du livre, aux côtés de ceux de

Grand Large, L'été et les ombres,

Plantes médicinales de Kabylie et Souvenirs d'Algérie Heureuse

sur notre site communautaire de lecteurs

Babelio

*

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" Ô heure merveilleuse, sérénité parfaite, jardin sauvage. 

Tu tournes le coin de la maison et dans l’allée, 

la déesse du bonheur se hâte à ta rencontre. " 

(Franz K., Journal, 15 septembre 1917)

 

Les grands peupliers bruissent à nouveau au-dessus de nous.
Dans l’un de ces coins égarés du grand parc de Prague, une couverture de laine dépliée sous elle, Julie est étendue en robe claire dans l’ombre bleue-verte des arbres.
Ces grands peupliers dans le vent qui vient ; leur long murmure de rivière.

Je dépose un baiser sur le front de l’infante endormie.

 

[Dourvac'h, Heiraten (Noces), éd. Stellamaris (2015), chap. XIII : "CHEVAUX DE ZÜRAU", p. 72-73]

*

 

Sources des photographies :

Fonds Klaus Wagenbach pour les photographies N. & B. des principaux protagonistes de Heiraten (Julie Wohryzek, Pension Stüdl, Gerti Wasner & Franz Kafka)

Cercles cartophiles en République Tchèque, pour les reproductions de cartes postales du début du siècle (vues de la synagogue de Vinohrady, château de Kokorin, Klacelka

Dourvac'h pour les douze photographies couleurs suivantes :

(1), (2) : Forêt au pied du Mont Fourcat, Ariège, 8 novembre 2015

(3) ,(4), (5), (6), (7), (8), (9) : Monts du Pays d'Olmes, Ariège, 8 novembre 2015

 (10) : Hauts de Cagnes-sur-Mer, Alpes-Maritimes, une nuit de décembre 2015

(11)Sommets d'arbres en été, Ariège, 2015

(12) : Lever de lune, Ariège, novembre 2015

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4 août 2016

"Âme au foyer" (2016) : vers un achèvement ?

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" Âme au foyer "

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Âme, qui rêve encore ...

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... à la nuit retirée,

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à la lueur du jour ...

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Son collier de perles de rosée, ici tombé ?

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[vue d'ensemble du tableau acrylique & huile, 60 x 73 cm]

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Intériorités...

*

Dourvac'h

24 juillet 2016

"Âme au foyer" (avancées du tableau en 7 vues)

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Âme au foyer

(acrylique et huile sur toile, 50 x 65 cm)

*

7  photographies de détails :

- effet Cinémascope [logiciel Picasa] pour 1,2 & 3

- au naturel : pour 4, 5, 6 & 7

[ avancée au 24 juillet 2016 ]

18 juin 2016

"Âme au foyer" (à peine esquissée...)

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Âme au foyer 

(1) version finale, (2) version intermédiaire & (3) détail version initiale

de l'esquisse aux crayons de couleurs/papier

[2016]

*

Pour les photographies 1 et 2 :

avec l'aide technique & généreuse

de notre Amie peintre Barbara Delaplace,

après retouches créatives à l'aide du logiciel Picasa

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6 juin 2016

Visages d'une âme sage et sans âge...

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L'essentiel

préservé

(à nos yeux) :

leur mélancolie...

*

Photographies du "détail-visage" de :

(1) Adolescence [2012]

(2) Peintre au miroir de l'âme [2013-2014]

(3) & (4) L'âme du miroir [2015-2016]

6 mars 2016

"L'âme du miroir"

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Je savais qu'on peut faire mentir même le soleil,

mais on sentait que nulle manipulation de la lumière et de la pose

n'aurait pu transmettre la délicate nuance de sincérité de ses traits.

[Joseph CONRADHeart of Darkness (Au coeur des ténèbres), 1899-1902]

(traduction de Jean-Jacques Mayoux, éd. GF Flammarion)

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Voici donc l'état actuel (en quelques détails et une vision d'ensemble) d'un tableau LOIN d'être terminé :

L'âme du miroir

(acrylique et huile sur toile)

[2015-2016]

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Objectifs immédiats :

(selon le conseil technique et esthétique de notre Amie peintre Barbara Delaplace

que je souhaite remercier vivement ici)

- ai corrigé le défaut anatomique de sa main gauche bien trop longue...

- ai assombri encore un peu le bas du rideau flottant autour de sa taille à sa droite

- ai doré davantage le pourtour de ses cheveux à sa droite

- ai assombri légèrement le pourtour de ses cheveux à sa gauche

- ai intensifié le regard en assombrissant un peu plus le pourtour des yeux tout en laissant un liseré clair autour de la paupière supérieure (surtout à sa droite)

*

Finalités de cet autoportrait d'âme :

Que cette toile - comme l'âme représentée - ait en elle :

- surtout "de la présence"

- une grande force expressive

- un minimum de technique

- et qu'elle puisse (accessoirement ?) faire du bien à Autrui...

*

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... et vous invitant par ailleurs à la découverte des deux longs articles à propos de

Heiraten

... un record mondial toujours disponible :

"succès planétaire" de 44 exemplaires diffusés depuis le 18 septembre 2015 !! ...

et du génial écrivain

Stefan Zweig

ci-dessous !

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18 septembre 2015

Stefan ZWEIG ou le songe interrompu (1881 [Vienne, Autriche-Hongrie] -1942 [Petrópolis, Brésil])

ATTENTION TRAVAUX !!!

(ARTICLE EN CONSTRUCTION)

Stefan Zweig, à Vienne, vers 1900 -- Kunst Salon Pictzner 

*

Vergessene Traüme

(Rêves oubliés)

publié en 1900 [nouvelle]

*

 

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Praterfrühling 

(Printemps au Prater

publié à l’automne 1900 dans une revue littéraire mensuelle [nouvelle]

*

Silberne Saiten 

(Cordes d’argent)

 Berlin, 1901 [poésie]

*

Im Schnee 

(Dans la neige)

1ère publication : août.1901 (1ère trad. franç. : 1904 - nouvelle trad. : 1992) [nouvelle]

*

Une jeunesse gâchée

1901 [nouvelle]

*

Der Stern über dem Walde 

(L'étoile au-dessus de la forêt)

écrit v. 1903 [nouvelle]

*

Die Wunder des Lebens 

(Les prodiges de la vie) 

1904 (1ère trad. franç. : 1990) [nouvelle]

*

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Die Liebe der Erika Ewald 

(L’Amour d’Érika Ewald)

1904 (1ère trad. franç : 1990) [nouvelle]

*

Die Wanderung 

(La Marche)

1904 [poésie]

*

Das Kreuz

(La Croix)

1ère publication : janvier 1906 (1ère trad. franç. : 1992) [nouvelle]

*

Die frühen Kränze 

(Les Couronnes précoces) 

1907 [poésie]

*

Tersites. Ein Trauerspiel in drei Aufzügen

(Thersite. Tragédie en trois actes)

1907 [théâtre]

*

Scharlach 

(La Scarlatine)

1ère publication : mai-juin 1908 [nouvelle]

*

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Angst

(La Peur)

1ère publication : 1910 (1ère trad. franç. : 1935) [nouvelle]

*

Geschichte eines Untergangs

(Histoire d'une déchéance)

1ère publication : septembre 1910 (1ère trad. franç. : 1992) [nouvelle]

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Das Haus am Meer. Ein Schauspiel in zwei Teilen

(La Maison au bord de la mer)

1911 [théâtre]

*

Erstes_Erlebnis

Erstes Erlebnis. Vier Geschichten aus Kinderland 

(Première épreuve de vie. Quatre histoires du pays des enfants)

[recueil de quatre nouvelles publié pour la 1ère fois en 1911 en langue allemande et incluant :]

*

 Geschichte in der Dämmerung

(Conte crépusculaire)

1ère publication : 1911 (1ère trad. franç. : 1931) [nouvelle]

*

 Die Gouvernante

(La Gouvernante)

 1ère publication : 1911 (1ère trad. franç. :1931) [nouvelle]

*

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Brennendes Geheimnis 

(Brûlant secret)

1ère publication : 1911 (1ère trad. franç. : 1945) [nouvelle]

*

 Sommernovelette

(Le Jeu dangereux)

1ère publication : 1911 (1ère trad. franç. : 1931) [nouvelle]

*

Der verwandelte Komödiant. Ein Spiel aus dem deutschen Rokoko 

(Le Comédien métamorphosé. Un divertissement du Rococo allemand) 

1913 [théâtre]

*

Jeremias. Eine dramatische Dichtung in neun Bildern

(Jérémie. Drame en neuf tableaux) 

1916 (1ère trad. franç. : 2014) [théâtre]

*

Legende eines Lebens. Ein Kammerspiel in drei Aufzügen 

(Légende d'une vie)

1919 (trad. franç. : 2011) [théâtre]

*

Amok - Novellen einer Leidenschaft

(Amok - Nouvelles d’une mauvaise passion)

[recueil de cinq nouvelles publié pour la 1ère fois en 1922 en langue allemande et incluant :]

*

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Der Amokläufer 

(Amok ou Le Fou de Malaisie)

 1922 (1ère trad. franç. : 1927) [nouvelle]

*

Die Frau und die Landschaft 

 (La femme et le paysage)

 1922 (1ère trad. franç. :1935) [nouvelle]

*

Phantastische Nacht 

(La Nuit fantastique. Notes posthumes du baron de R…)

1922 (1ère trad. franç. : 1945) [nouvelle]

*

Die Mondschein Gasse 

(La Ruelle au clair de lune)

1922 (1ère trad. franç. : 1961) [nouvelle]

*

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Brief einer Unbekannten 

(Lettre d'une inconnue)

1922 (1ère trad. franç. : 1927) [nouvelle]

*

Ben Johnson’s Volpone. Eine lieblose Komödie in drei Akten

(Volpone)

1925 [adaptation fr. de Jules Romains 1927] (trad. franç. de l'édition orig. : 2014) [théâtre]

*

  Verrwirrung der Gefühle - Drei Novellen 

(La confusion des sentiments)

[recueil de trois nouvelles publié pour la 1ère fois en 1927 en langue allemande et incluant :]

*

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Verrwirrung der Gefühle 

(La confusion des sentiments - Notes intimes du professeur R de D) 

1927 (1ère trad. franç. : 1948) [nouvelle]

*

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Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau 

(Vingt-quatre heures de la vie d'une femme)

1927 (1ère trad. franç. : 1929 - révisée en 1980) [nouvelle]

* 

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Untergang eines Herzens 

(Destruction d'un coeur)

1927 (1ère trad. franç. : 1931) [nouvelle]

*

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Die Hochzeit von Lyon

(Un mariage à Lyon)

1ère publication : août 1927 [nouvelle]

*

Die Legende der dritten Taube

(La légende de la troisième colombe)

1ère publication : décembre 1916 (1ère trad. franç. : 1992) [nouvelle]

*

Episode am Genfer See

(Au bord du Lac Léman)

1ère publication : 1919 (1ère trad. franç. :1992) [nouvelle]

*

Der Zwang

(La contrainte)

écrit en 1916 ; 1ère publication : 1929 (1ère trad. franç. :1992) [nouvelle]

*

Angst

(La Peur) 

[recueil de cinq nouvelles publié pour la 1ère fois en 1925 en langue allemande et incluant :]

*

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Angst

(La Peur)

[déjà publiée en 1910]  

(1ère trad. franç. : 1935) [nouvelle]

*

Unerwartete Bekanntschaft mit einem Handwerk

(Révélation inattendue d'un métier) 

1ère publication : 1925 (1ère trad. franç. : 1935) [nouvelle]

*

Leporella

(Leporella) 

1ère publication : 1925 (1ère trad. franç. : 1935) [nouvelle]

*

Buchmendel

(Le Bouquiniste Mendel)

1ère publication : 1925 (1ère trad. franç. : 1935) [nouvelle]

*

Die unsichtbare Sammlung - Eine Episode aus der deutschen Inflation

(La collection invisible - Un épisode de l’inflation en Allemagne)

1ère publication : 1925 (1ère trad. franç. : 1935) [nouvelle]

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Sternstunden der Menschheit 

(Les très riches heures de l'humanité

14 textes dont les premiers furent publiés en 1927 (trad. franç. de 12 textes : 1939) [histoire]

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Die Reise in die Vergangenheit / Widerstand der Wirklichkeit

(Le Voyage dans le passé)

 publication partielle : 1929, version complétée publiée en 1976 (1ère trad. franç. : 2008) [nouvelle]

*

Das Lamm des Armen. Tragikomödie in drei Akten

(L’Agneau du pauvre. Tragicomédie en trois actes)

1ère publication : 1929 (1ère trad. franç. : 1930)  [théâtre]

*

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Marie Antoinette, Bildnis eines mittleren Charakters 

(Marie-Antoinette)

1932 (1ère trad. franç. : 1933) [biographie]

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Maria Stuart

(Marie Stuart)

1935 (1ère trad. franç. : 1936) [biographie]

*

Der begrabene Leuchter 

(Le Chandelier enterré)

[recueil de trois nouvelles publié pour la 1ère fois en 1937 en langue allemande et incluant :]

*

Der begrabene Leuchter 

(Le Chandelier enterré)

1ère publication : 1937 (1ère trad. franç. : 1937) [nouvelle]

*

Rahel rechtet mit Gott 

(Rachel contre Dieu)

1ère publication : 1928 (1ère trad. franç. : 1937)  [nouvelle]

*

Die Augen des ewigen Bruders. Eine Legende

(Virata ou Les yeux du frère éternel. Une légende)  

1ère publication : 1922 (1ère trad. franç. : 1927)  [nouvelle]

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War er es 

(Un soupçon légitime)

probablement écrit entre 1935 et 1940, 1ère publication : 1987, tr. fr. 2009 [nouvelle]

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Die gleich-ungleichen Schwestern 

(Les Deux Jumelles. Conte drolatique)

1ère publication : 1936, dans le recueil Kaleidoscop [nouvelle]

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Magellan. Der Mann und seine Tat 

(Magellan)

1ère publié en 1938 (1ère trad. franç. : 1938) [biographie]

*

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Ungeduld des Herzens

(La Pitié dangereuse)

1ère publication : 1939 (1ère trad. franç. : 1939) [roman]

("roman" au sens de la taille de l’œuvre, et le seul que l’auteur ait achevé)

*

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Schachnovelle

(Le Joueur d'échecs)

écrit par l’auteur durant les quatre derniers mois de sa vie (novembre 1941 à février 1942)

(1ère publication :1943 - posthume)

(1ère trad. franç. 1944, révisée en 1981) [nouvelle]

*

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Die Welt von Gestern - Erinnerungen eines Europäers

(Le monde d'hier. Souvenirs d'un Européen)

 écrit de 1934 à 1942

(1ère publication : 1944, posthume)

[Zweig commença à l’écrire en 1934 ; il posta à l’éditeur le manuscrit, tapé par sa seconde femme, un jour avant leur suicide.]

(trad. franç. nouvelle de Serge Niémetz, editions Belfond : 1993) [autobiographie]

*

Ein Mensch, den man nicht vergisst

(Un homme qu'on n'oublie pas)

(1ère publication en langue allemande en 1948 -- posthume)

(1ère trad. franç. : 1990) [nouvelle]

*

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Wondrak

(Wondrak)

1ère publication en langue allemande : posthume (1ère trad. franç. : 1990) [nouvelle]

*

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Rausch der Verwandlung 

(Ivresse de la métamophose)

[titre emprunté à une phrase du roman, car l’auteur n'en avait pas encore donné] 

(texte inachevé, écrit en 1930/31 et 1938/39)

en collaboration avec Berthold Viertel, il en fera en 1940 un scénario de film, Das Postfraülein (La demoiselle des postes), qui sera réalisé en 1950 par Wilfried Franz sous le titre Das gestohlene Jahr (L’année volée) ; (1ère trad. franç. : 1984) [roman]

*

La vieille dette

1951 - posthume [nouvelle]

*

Un caprice de Bonaparte. Pièce en trois actes 

(1ère trad. franç. : 1952)  [théâtre]

*

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Clarissa

(Clarissa)

[manuscrit inachevé, retrouvé dans les archives de Zweig en 1981, et portant la mention suivante : « Vu à travers l’expérience d’une femme, le monde entre 1902 et le début de la guerre » [la seconde guerre mondiale] ; trad. franç. 1992 [roman]

*

Autres oeuvres:

(seront intégrées peu à peu ci-dessus)

"Essais et biographies" :

  • Émile Verhaeren : sa vie, son œuvre (Emile Verhaeren, 1910), tr. fr. 1910.
  • Souvenirs sur Émile Verhaeren (Erinnerungen an Emile Verhaeren, 1917), tr. fr. 1931.
  • Marceline Desbordes-Valmore : son œuvre (Marceline Desbordes-Valmore - Das Lebensbild einer DichterinMit Übertragungen von Gisela Etzel-Kühn, 1920), tr. fr. 1928.
  • Romain Rolland : sa vie, son œuvre (Romain Rolland : der Mann und das Werk, 1921), tr. fr. 1929.
  • Trois Maîtres : Balzac, Dickens, Dostoïevski (Drei Meister : Balzac, Dickens, Dostojewski [Die Baumeister der Welt. Versuch einer Typologie des GeistesBand 1], 1921), tr. fr. 1949 et 1988.
  • Le Combat avec le démon : Kleist, Hölderlin, Nietzsche (Der Kampf mit dem Dämon : Hölderlin, Heinrich von Kleist, Friedrich Nietzsche [Die Baumeister der Welt. Versuch einer Typologie des GeistesBand 2], 1925), tr. fr. 1937.
  • Trois poètes de leur vie : Stendhal, Casanova, Tolstoï (Drei Dichter ihres Lebens: Casanova, Stendhal, Tolstoi [Die Baumeister der Welt. Versuch einer Typologie des GeistesBand 3], 1928), tr. fr. 1937.
  • Fouché (Joseph Fouché. Bildnis eines politischen Menschen, 1929), tr. fr. 1930.
  • La guérison par l’esprit : Mesmer, Mary Baker-Eddy, Freud (Die Heilung durch den Geist : Franz Anton Mesmer, Mary Baker-Eddy, Sigmund Feud, 1931), tr. fr. 1982.
  • Érasme, Grandeur et décadence d’une idée (Triumph und Tragik des Erasmus von Rotterdam, 1934), tr. fr. 1935..
  • Conscience contre violence ou Castellion contre Calvin (Castellio gegen Calvin, oder Ein Gewissen gegen die Gewalt, 1936), tr. fr. 1936, nouvelle traduction de Alzir Hella, 2010, Le livre de poche, ISBN 2253153710,
  • Amerigo, Récit d’une erreur historique (Amerigo, Die Geschichte eines historischen Irrtums), écrit en 1941, publ. posth. 1944), tr. fr. 1992.
  • Le Brésil, Terre d’avenir (Brasilien. Ein Land der Zukunft, 1941), tr. fr. 1942.
  • Balzac, le roman de sa vie (Balzac. Roman seines Lebens, publ. posth. 1946), tr. fr. 1950.
  • Hommes et destins, Belfond, 1999
  • Le Mystère de la création artistique (Das Geheimnis des künstlerischen Schaffens, 1943), tr. fr. 1996
  • Le Monde sans sommeil (Die schlaflose Welt)
  • Aux Amis de l’étranger (An die Freunde in Fremdland)
  • Montaigne. Essai biographique, publ. posthume, tr. fr. 1982
  • En cette heure sombre (In dieser dunklen Stunde)
  • Paul Verlaine, biographie, Le Castor Astral, 2015 (ISBN 979-10-278-0020-9) [présentation en ligne]

Correspondance :

  • Sigmund Freud-Stefan Zweig, Correspondance, Paris, Rivages, 1991.
  • Arthur Schnitzler-Stefan Zweig, Correspondance, Paris, Rivages, 1994.
  • Richard Strauss-Stefan Zweig, Correspondance 1931-1936, Paris, Flammarion, 1994.
  • Friderike Zweig-Stefan Zweig, L’Amour inquiet, Correspondance 1912-1942, Paris, Des Femmes, 1987.
  • Romain Rolland-Stefan Zweig, Rencontre 1911
  • Amélie Breton-Stefan Zweig, Lettres 1922
  • Émile Verhaeren-Stefan Zweig, Genève, Labor, 1996.
  • Stefan Zweig, Correspondance 1897-1919 (préface, notes et traduction de l’allemand par Isabelle Kalinowski), Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio » no 3414, 2005(ISBN 978-2-253-10856-6).
  • Stefan Zweig, Correspondance 1920-1931 (préface, notes et traduction de l’allemand par Isabelle Kalinowski), Paris, Le Livre de Poche. coll. « Biblio » no 3415, 2005, (ISBN 978-2-253-10857-3).
  • Stefan et Lotte Zweig, Lettres d'Amérique : New York, Argentine, Brésil, 1940-1942 (préface et notes par Darién J. Davis et Oliver Marshall), Paris, Grasset, 2012, (ISBN 978-2-246-78743-3).
  • Stefan Zweig-Klaus MannCorrespondance 1925-1941, Paris, Phébus, 2014.

*

Cet article sera peu à peu enrichi

des fiches-résumé de chaque ouvrage,

ainsi que d'un avis critique personnel (lorsque l'ouvrage a été lu)...

*

U grand remerciement préalable à notre Amie Christiana Moreau

qui nous fit découvrir l'oeuvre du Maître Viennois...

12 avril 2015

Satyajit Ray (সত্যজিত রায়,1921-1992) : découvrir son oeuvre par ses 36 films

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Satyajit Ray

সত্যজিত রায় 

(portrait)

par Rishiraj Sahoo, 1997

*

Ce qu'il y a de plus curieux dans le cinéma de Ray, c'est que tous ses interprètes rayonnent... Est-ce lié à la grâce et la simplicité de sa mise en scène, à la perfection de la photographie, celle des éclairages et des décors, à quelque chose d'indicible ? On sent une magie vivant en chaque plan et un perfectionnisme aussi bien sur le fond - ces enthousiasmantes adaptations de romans ou de nouvelles d'auteurs bengalis par l'infatigable réalisateur-scénariste & musicien - comme sur la forme - dans ce lent passage du noir-et-blanc à la couleur (avec ces sommets chromatiques que seront Tonnerres lointains et La Maison et le Monde), pas moins de 35 ans de métier, d'exigence et d'épure - une méticulosité comme un amour apportés au moindre détail... Ajoutons que Satyajit Ray a eu la curiosité d'aborder TOUS les genres cinématographiques au cours de sa longue carrière : de l'adaptation des chefs d'oeuvre de la littérature bengalie (Rabindranath Tagore, Bibhutibhusan Bannerjee, Sukumar Ray...), du documentaire au film pour enfants, du film musical aux films les plus réalistes, du roman policier - voire du thriller - au film historique... en passant par les plus brillantes études de moeurs, reflet des fulgurantes transformations sociologiques du Bengale au XXème siècle.

Oeuvre de peintre, maître du clair obscur...

Une lente symphonie aux visages...

[D.]

*

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« La magie de Ray, la simple poésie de ses images et leur impact émotionnel resteront toujours en moi. »

 [Martin Scorsese]

[ci-dessus : photographie du réalisateur-scénariste-musicien-écrivain Satyajit Ray à Bénarès, années 1960 - source : New York Times]

*

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On trouve en France (*) aujourd'hui sur support DVD (zone 2) - à ce jour déjà [ou plutôt seulement, sur les 36 connus] 16 de ses films : dont 12 chez l'éditeur Films sans Frontières (La Complainte du Sentier, L'Invaincu, Le salon de musique, Le monde d'Apu, La déesse, Trois filles, La grande cité, Charulata, L'adversaire, Des jours et des nuits dans la forêt, Tonnerres lointains, La Maison et le Monde), 5 chez l'éditeur Les Films du Paradoxe (La grande ville, Charulata, Le lâche, Le héros, Le Dieu éléphant) et 1 chez l'éditeur Epicentre Films (L'expédition) : tous bien sûr en leur version originale - musicalité de la langue bengalie - sous-titrée en français) et à un prix modique - avec, en moyenne, une très bonne qualité des copies et une excellente définition).

(*) ... avec un nombre beaucoup plus important de ses films en DVD (ainsi que de monographies sur l'artiste et son Oeuvre) en Grande-Bretagne, l'ancienne Puissance coloniale pour l'Inde et le Pakistan...

*

Mais voici les 36 films de Satyajit Ray,

présentés à vous ci-dessous, un à un,

dans l'ordre chronologique de leur création,

de 1955 à 1991 :

(1)

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Pather Panchali

পথের পাঁচালী

(La Complainte du sentier)

(1955)

[durée : 1 h 55]

[N. & B.]

*

[La trilogie d'Apu, I]

D'après un roman de Bibhutibhusan Bannerjee [Bibbutibhushan Bandopadhyay], publié en 1929. 

Dans le Bengale rural des années 1920, le brahmane (lettré) Harihar Roy vit dans la maison de ses ancêtres qui nécessite des réparations, mais il est trop pauvre pour les payer. La vie est dure pour tous... Harihar vit avec sa femme Sarbajaya et leur deux enfants : Durga (l'aînée)  et Apu (le petit dernier). Mère et fille doivent s'occuper toute la journée des taches ménagères, de piler le manioc, éplucher les légumes, confectionner les repas, etc. Leur foyer abrite aussi Indir, une vieille parente impotente. On y compte encore quelques animaux domestiques comme : un chien, des chats et une vache... Durga doit partir voler régulièrement des fruits dans le verger des voisins... Sarbajaya, en plus de ses taches domestiques, s'occupe de célébrer les rites religieux du foyer. Apu grandit et va à l'école. Il écoute les histoires que lui conte ou chante à la veillée Tante Indir : " Je vous attends, ô passeur qui devez me conduire sur l'autre rive. Vous êtes bon et n'abandonnerez pas le pauvre parmi les pauvres... ". Fasciné par une troupe de théâtre ambulant, le petit garçon se déguise en roi. Il part au loin avec sa soeur : depuis le champ de graminées où ils jouent, les enfants voient passer un train... Entretemps, leur père, Harihar, incapable de gagner assez d'argent pour subvenir aux besoins de la famille, a dû partir en quête d'un nouveau travail en qualité d'ancien brahmane, sollicité pour présider une cérémonie d'initiation. Il s'absente, en fait, pendant plusieurs mois, laissant Sarbajaya seule pour gérer la famille. Pendant son absence, Indir meurt, puis Durga tombe malade, et meurt à son tour. Lorsque le père revient, la famille décide de partir vers la ville. A son retour, Durga qui a pris froid sous la pluie, est morte. La famille décide alors de quitter cette terre inhospitalière et de partir pour la ville. Un serpent pénètre dans la maison déserte tandis que le char à buffle s'éloigne vers Bénarès...

Prix du document humain au festival de Cannes, 1956

*

Scénario : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Ravi Shankar

*

interprètes :

Subir Banerjee : Apurba « Apu » Roy

Runki Bannerjee : Durga Roy à six ans

Uma Das Gupta : Durga Roy à douze ans

Kanu Bannerjee : Harihar Roy

Karuna Bandyopadhyay : Sarbojaya Roy

Chunibala Devi : Indir

Tusi Chakravarty : Prosanna

Reba Devi : Shejbou Mukherjee

Aparna Devi : Mme Nilmoni

Benoy Mukherjee : Mazumdar

Haren Mukherjee : le marchand de sucreries

Harimohan Nag : le docteur

*

(2)

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Aparajito

অপরাজিত

(L'Invaincu)

(1956)

[durée : 1 h 53]

[N. & B.]

*

[La trilogie d'Apu, II]

D'après le roman de Bibhutibhusan Bannerjee

La suite de La complainte du sentier (Pather Panchali) : Apu a maintenant 10 ans et il est installé avec sa famille à Bénarès. Sur les escaliers qui dominent le Gange, son père gagne désormais sa vie en lisant des textes sacrés. Suite au décès inattendu de ce dernier, sa mère décide alors de retourner vivre à la campagne. Devenu un élève brillant, Apu décroche une bourse et part étudier à Calcutta, laissant sa mère déchirée par le chagrin.

Lion d'or au festival de Venise, 1957

*

Scénario : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Ravi Shankar

*

interprètes :

Kanu Bannerjee : Harihar Ray

Karuna Bannerjee : Sarbojay

Pinaki Sen Gupta : Apu enfant

Smaran Ghosal : Apu adolescent

Subodh Ganguly : le directeur de l'école

Charuprakash Gosh : Nandababu

Kali Charan Ray : l'imprimeur

Ramani Sen Gupta : l'oncle

K.S. Pandey : Pandey

*

(3)

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Parash pathar

পরশ পাথর

(La Pierre philosophale)

(1957)

[durée : 1 h 51]

[N. & B.]

*

D'après une nouvelle de Parashuram

Paresh Chandra Dutt, un employé de banque de Calcutta, trouve par terre une petite pierre ronde. Pensant qu’il s’agit d’une bille, il la donne à son neveu. Lorsqu’il s’aperçoit que la pierre a en réalité le pouvoir de changer tous les métaux en or, il la lui rachète en échange de bonbons, et transforme en or quelques vieux boulets de canon. Le voilà soudain riche. Mais son secret s’évente et il doit fuir avec sa femme. Il confie alors la pierre à son jeune secrétaire. Celui-ci, apprenant que son patron a été arrêté par la police, est pris de panique et avale la pierre. Les objets transformés retournent alors à leur état premier.

 *

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Ravi Shankar

*

interprètes :

Tulsi Chakrabarti : Paresh Chandra Dutta

Ranibala Devi : Giribala Dutt (épouse de Paresh)

Kali Banerjee : Priyotosh Henry Biswas (le secrétaire particulier de Paresh)

Jahar Roy : Brajahari, le serviteur

Gangapada Basu : Kachalu (l'homme d'affaires)

Haridhan Mukherjee : l'inspecteur de police Chatterjee

Bireswar Sen : l'officier de police

Moni Srimani : Dr Nandi

*

(4)

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Jalsaghar

জলসাঘর

(Le salon de musique)

(1958)

[durée : 1 h 40]

[N.& B.]

*

Inspiré d'une nouvelle de Tarashankar Bannerjee [Tarasankar Bandyopadhyay].

Ce film est une étude détaillée et dramatique des derniers jours d’un zamindar. Il raconte le déclin de cet aristocrate, mécène appartenant à cette caste de propriétaires terriens semi-féodaux du Bengale. Imbu de la noblesse de ses origines, il sacrifiera sa fortune et sa famille pour sa passion pour les arts en donnant des réceptions ruineuses dans son salon de musique.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Ustad Vilayat Khan, Begum Akhtar, Bismillah Khan, Wahid Khan & Roshan Kumari 

*

interprètes :

Chhabi Biswas : Huzur Biswambhar Roy

Padma Devi : Mahamaya (l'épouse de Roy)

Pinaki Sengupta : Khoka (le fils de Roy)

Gangapada Basu : Mahim Ganguly

Tulsi Lahiri : l’intendant

Waheed Khan : Ustad Ujir Khan (chanteur)

Roshan Kumari : Krishna Bai (danseuse)

Begum Akhtar : Durga Bai (chanteuse)

*

(5)

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Apur_Sansar__affiche_ Le_monde_d_Apu__affiche_

Apur Sansar

অপুর সংসার

(Le monde d'Apu)

(1959)

[durée : 1 h 46]

[N.& B.]

*

[La trilogie d'Apu, III]

D'après le roman de Bibhutibhusan Bannerjee.

Calcutta, 1930. Apu rêve de succès littéraire, mais faute d’argent il doit interrompre ses études et affronter le monde du travail. Un jour son ami Pulu l’emmène au mariage de sa cousine. A la suite d’un accès de folie du jeune marié, Apu, venu en tant que simple invité, se voit contraint d’épouser la jeune femme pour lui éviter le déshonneur. Malgré les difficultés économiques du ménage, ce mariage précipité se transforme en un profond amour. Mais ce bonheur lui sera brutalement retiré…

*

Scénario : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Ravi Shankar

*

interprètes :

 Soumitra Chatterjee : Apu

Sharmila Tagore : Aparna

Swapan Mukherjee : Pulu

Alok Chakravarty : Kajal 

Dhiresh Majumdar : Shashinarayan

Shefalika Devi : l'épouse de Shashinarayan

Dhiren Ghosh : Landlord

*

(6)

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Devi

দেবী

(La déesse)

(1960)

[durée : 1 h 33]

[N. & B.]

*

D'après une nouvelle de Prabhat Kumar Mukherjee.

La province du Bengale au début du XIXème siècle. A Chandipur, Kalikinkar Roy, riche propriétaire terrien, voue un culte profond à la déesse Kali. Ses deux fils, l'un et l'autre mariés, ont une attitude bien différente devant le sentiment religieux de leur père. L'aîné, Taraprasad, lui est entièrement soumis, peut-être par peur d'être déshérité. De son épouse Harasundari, il a eu un fils, le tout jeune Khoka. Umaprasad, le cadet, est étudiant à l'université de Calcutta et désapprouve totalement l'obscurantisme de son père. Sa femme, Doyamorjee, est la favorite du vieux dévot et la grande amie de Khoka. Une nuit, Kalikinkar rêve que Doyamorjee n'est autre que la réincarnation de Kali. Il fait part de cette révélation à tout le public, et Doyamorjee, terrorisée par cette situation, se voit vénérée comme une divinité. Informé par son frère, Umaprasad quitte Calcutta pour Chandipur. De retour, il apprend, déconcerté, que son épouse a sauvé la vie d'un petit enfant touché par une grave maladie. Un acte qui attire des milliers de pèlerins, venus de tout le pays. Doyamorjee pourrait fuir avec son mari, comme celui-ci lui propose, mais, après son miracle , elle se demande si elle n'est pas réellement une déesse... A son tour Khoka tombe malade. Kalikinkar amène l'enfant à sa belle-fille, persuadé de ses pouvoirs. Malgré tout, le petit Khokar meurt dans les bras de Doyamorjee qui perd la raison. En larmes, la déesse disparaît dans le brouillard. Umaprasad la retrouve allongée sur la grève. Elle meurt.

*

Scénario : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Ali Akhbar Khan

*

interprètes :

Chhabi Biswas : Kalikinkar Roy

Soumitra Chatterjee : Umaprasad Roy

Sharmila Tagore : Doyamoyee

Karuna Bandyopadhyay : Harasundari Roy

Purnendu Mukhopadhyay : Taraprasad Roy

Shriman Arpan Chowdhury : Khoka, enfant

*

(7)

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Rabindranath Tagore

রবীন্দ্রনাথ ঠাকুর

[documentaire intégrant des scènes jouées par des interprètes]

(1961)

[durée : 54 min.]

[N. & B.]

[en illustration : une photographie, datée de 1909, du célèbre poète, romancier et nouvelliste bengali]

*

Voile d'or au festival de Locarno, 1961

*

Scénario & commentaire : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Sumendu Roy 

Musique : Jyotirinda Moitra

*

interprètes [des scènes reconstituées] :

Smaran Ghosal : Tagore adolescent

Raya Chatterjee 

(8)

[I]

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[II]

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[III]

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Teen kanya

(Trois filles)

(1961)

[une oeuvre en trois parties, d'une durée totale de 2 h 51]

[N & B.]

*

D'après trois nouvelles de Rabindranath Tagore.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

[I]

Postmaster

(Le directeur de la poste)

[durée : 56 min.]

*

Dans un petit village, le fonctionnaire de la poste apprend à lire à la petite orpheline qui lui sert de servante…

Nandalal est affecté au bureau de poste d’un petit village. Il reprend à son service Ratan, la petite fille orpheline qui servait de domestique au précédent chef de bureau. L’enfant s'attache à lui et Nandalal entreprend de lui apprendre à lire. Ratan se prend à espérer de cet homme un père de substitution. Elle prend soin de lui quand il contracte la malaria. Au village des musiciens l’accueillent chaleureusement et chantent pour lui. Mais après sa maladie, Nandalal qui ne s'est attaché ni à l'enfant ni au village, demande sa mutation. Au moment de son départ, Ratan pleure en secret et cache ses larmes. Elle se détourne quand elle le croise pour ne pas lui montrer sa peine.

*

interprètes :

Chandana Banerjee : Ratan

Anil Chatterjee : Nandalal

Nripati Chatterjee : Bishey

Khagen Pathak : Khagen

Gopal Roy : Bilash

*

[II]

Moni hara

(Les bijoux perdus)

[durée : 54 min.]

*

Sa passion des bijoux conduit une femme riche à sa perte…

Les Bijoux perdus est une histoire ou un conte racontée par un instituteur assis sur les marches d'une riche villa à un homme caché par un voile. Le récit est celui d'un homme riche, Phanibhusan, et de sa femme Manimalika. Celle-ci aime les bijoux d’un amour obsessionnel, et ne cesse d’en demander à son mari. Celui-ci lui en achète dans l’espoir de gagner son amour. Mais Manimalika n’a qu’une peur, que son époux veuille un jour lui reprendre ses bijoux. Lorsque son mari est ruiné par un incendie, il lui semble que sa plus grande crainte est sur le point de devenir réalité. Profitant de l'absence de son mari parti à Calcutta pour ses affaires, elle retourne chez ses parents avec la complicité de son cousin, un ancien soupirant. Dans sa fuite elle emporte tous ses bijoux sur elle. A son retour Phanibhusan est désespéré de la disparition de son épouse. Il va jusqu'à délirer et croit voir une nuit le fantôme de Manimalika venir prendre le collier qu'il lui avait rapporté. L'histoire s'arrêterait là selon l'instituteur, mais l'homme au visage dissimulé dit : " C'est à peu près ça, mais il manque quelques détails... " puis disparaît brusquement. C'était le spectre de Phanibhusan.

*

interprètes :

Kali Banerjee : Phanibhusan Saha

Kanika Majumdar : Manimalika

Kumar Roy : Madhusudhan

Gobinda Chakravarti : Le maître d'école et narrateur

*

[III]

Sanapti

(La conclusion)

[durée : 1 h 01]
*
Adolescente au caractère difficile, une jeune fille s’enfuit la nuit même de ses noces…

Amulya, fraîchement diplômé, retourne dans son village pour les vacances. Le chemin est boueux, et il a du mal à avancer. Il s’aperçoit soudain que quelqu’un le suit. Il s’agit de Mrinmoyee, un vrai garçon manqué, qui s’enfuit en riant. Amulya, réticent à épouser la jeune fille de bonne famille choisie par sa mère, est séduit par la spontanéité et la liberté de Mrimoyee, et contre l'avis de sa mère, il l’épouse. Mais Amulya se révèle incapable d'éveiller des sentiments chez la jeune fille et le soir des noces, Mrinmoyee s'enfuit pour retrouver sa balançoire au bord du fleuve.

*

interprètes :

Soumitra Chatterjee : Amulya

Aparna Sen : Mrinmoyee

Sita Mukherjee : Jogmaya

Gita Dey : Nistarini

Santosh Dutta : Kishori

Mihir Chakravarti : Rakhal

Devi Neogy : Haripada

*

« Avec Trois filles, j’ai cherché à illustrer trois étapes de la féminité et de l’amour. »

[Satyajit Ray]

*

(9)

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Kanchenjunga

কাঞ্চনজঙ্ঘা

(1962)

[durée : 1h 42]

[couleurs]

*

Une riche famille de Calcutta passe le dernier jour de leurs vacances à Darjeeling, au pied du mont Kanchenjungha, le deuxième plus haut sommet de l'HimalayaJusqu'à présent, ils ont été incapables d'apercevoir le pic Kanchenjungha. Les membres de la famille sont dominés par le père, Indranath, un industriel. Il veut que sa fille épouse un homme qu'il lui aura choisi. Il espère que le prétendant va lui proposer le mariage lorsqu'ils seront seuls. Plusieurs longues promenades et de longues conversations forment le corps principal du film. Le drame montre les sentiments de la fille à propos de l'idée de son père et les réactions négatives que cela provoque chez ma mère. Par accident, elle rencontre un étranger, Ashoke, un jeune étudiant qui a refusé une offre d'emploi d'Indranath. Bien que rien ne se développe entre eux, sa présence couplée au décor montagneux et l'échec du mariage de sa sœur,l'incitent à rejeter le prétendant proposé. A la fin de sa promenade, l'industriel arrive à un point de rendez-vous, en attendant de rencontrer sa famille et le prétendant de succès. Aucun d'eux n'est présent pour l'accueillir. Comme le brouillard se lève, le pic de Kanchenjungha se révèle dans toute sa splendeur. Mais Indranath est trop préoccupé pour l'admirer.

*

Scénario original : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Chhabi Biswas : Indranath Roy

Karuna Banerjee : Labanya (épouse d'Indranath)

Anil Chatterjee : Anil (leur fils)

Anubha Gupta : Anima (leur fille aînée)

Alaknanda Roy : Monisha (leur fille cadette)

Arun Mukherjee : Ashoke (le jeune homme de Calcutta)

Subrata Sen : Sankar

Sibani Singh : Tuklu

Vidya Sinha : l'amie d'Anil

Pahari Sanyal : Jagadish

N. Viswanathan : Banerjee

*

(10)

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Abhijaan

অভিযান

(L'expédition)

(1962)

[durée : 2 h 30]

[N. & B.]

*

D'après un roman de de Tarashankar Bannerjee

Narsingh, chauffeur de taxi se voit retirer son permis de conduire par la police, le contraignant ainsi à se réfugier dans la petite ville de Kolkata. Il rencontre alors Sukhanram, un riche homme d’affaires qui l’engage pour transporter des marchandises. Narsingh se rend alors vite compte qu’il est impliqué dans un trafic d’opium...

* 

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Soumitra Chatterjee : Narsingh

Waheeda Rehman : Gulabi

Ruma Guha Thakurta : Neeli

Gyanesh Mukherjee : Josef

*

(11)

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Mahanagar

মহানগর

(La grande cité)

(La grande ville)

(1963)

[durée : 2 h 11]

[N.& B.]

*

D'après un roman de Narendranath Mitra

Subrata Mazumdar, modeste employé de banque à Calcutta, a du mal à subvenir aux besoins de sa famille. Enfreignant les traditions, sa femme Arati se décide à chercher du travail et devient représentante en porte à porte. Son mari accepte mal cette situation mais suite à un krach, il est licencié et le travail de sa femme devient d’autant plus nécessaire. C’est alors qu’une collègue anglaise d’Arati est victime d’une injustice de leur patron. Par solidarité pour elle mais au risque de perdre son propre emploi, Arati décide de prendre sa défense…

Ours d'argent au festival de Berlin, 1964

*

Scénario : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Madhabi Mukherjee : Arati Mazumdar

Anil Chatterjee : Subrata Mazumdar

Jaya Bhaduri : Bani (la fille d'Arati et Subrata)

Haren Chatterjee : Priyogopal (père de Subrata)

Sefalika Devi : Sarojini (mère de Subrata)

Prasenjit Sarkar : Pintu (le fils d'Arati et Subrata)

Haradhan Bannerjee : Himangshu Mukherjee (le patron d'Arati)

Vicky Redwood : Edith (l'employée anglo-indienne)

*

(12)

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Charulata

চারুলতা

(1964)

[durée : 1h 57]

[N. & B.]

*

D'après une nouvelle de Rabindranath Tagore Nastanirh (Le nid brisé) [année de publication : 1901]. 

Calcutta, 1880. Un jeune et riche intellectuel, Bhupati, édite en anglais un hebdomadaire politique et porte peu d'attention à son épouse Charulata, femme sentimentale et douée de goûts artistiques. Se rendant compte de la solitude de sa femme, Bhupati demande à son cousin Amal, un jeune lettré insouciant, d'aider Charulata dans ses efforts littéraires et de stimuler le talent qu'elle pourrait avoir. Petit à petit, Charulata va se prendre d'affection pour Amal et se retrouver bouleversée par l'irruption de nouveaux sentiments…

Ours d'argent au festival de Berlin, 1965

*

Scénario : Satyajit Ray

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Madhabi Mukherjee : Charulata

Soumitra Chatterjee : Amal

Sailen Mukherjee : Bhupati Dutt

Shyamal Ghosal : Umapada

Geetali Roy : Mandakini

*

(13)

Two

(Deux)

(1964)

[durée : 15 min.]

[N. & B.]

*

" Deux est un film sans paroles sur un garçon riche et un garçon pauvre. La chambre de l'enfant riche domine la hutte de l'enfant pauvre. Le garçon riche descend par dépit le cerf-volant du garçon pauvre avec sa carabine à air comprimé. Mais l'esprit de l'enfant pauvre reste indomptable. "

[extrait d'un long entretien de Satyajit Ray avec Henri MICCIOLO, dans l'ouvrage référentiel de ce dernier : Satyajit Ray, 1981, éditions L'Age d'Homme, Lausanne, 344 pages]

*

interprètes :

Rabi Kiron (l'enfant riche) et "un enfant de la rue"

*

(14)

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Kapurush o mahapurush 

(Le lâche et le Saint)

(1965)

[durée totale : 2 h 19]

[N. & B.]

*

Film se présentant en deux parties distinctes :

[I]

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Kapurush 

(Le lâche)

*

D'après une nouvelle de Premenda Mitra.

Comme il se rend à Hashimara pour préparer un film, Amitabha tombe en panne dans une petite ville. Recueilli pour la nuit par le propriétaire d'une plantation de thé, il reconnaît en son épouse une femme qu'il avait aimée puis abandonnée et qui vit, aujourd'hui, insatisfaite de son mariage. Amitabha propose à la jeune femme de partir avec lui, mais, à la dernière minute, il fuit le rendez-vous.

*

interprètes : 

Soumitra Chatterjee : Amithaba Roy

Madhabi Mukherjee : Karuna

*

[II]

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Mahapurush

মহাপুরুষ 

(Le Saint)

D'après une nouvelle de Parasuram.

La jeune Buchki et son père rencontrent dans un train Birinchi Baba, un imposteur qui se fait passer pour un saint. Il les abuse si facilement que Buchki souhaite rapidement se convertir. C'est son fiancé Satya, pour ne pas la perdre qui va confondre le "sadhu" et révéler l'imposture aux yeux de tous.

*

interprètes :

Charuprakash Ghosh : Birinchi

Robi Gosh : l'assistant

*

(15)

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Nayak

নায়ক

(Le héros)

(1966)

[durée : 2 h]

[N & B.]

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Subrata Mitra

Musique : Satyajit Ray

*

Lors d'un voyage en train, Arindan, star du cinema qui se rend à New-Delhi pour recevoir un prix, raconte sa vie de comedien à une sympathique journaliste. Voyage perturbant pour ce heros qui est contraint de se remettre en question.

*

interprètes :

Uttam Kumar : Arindam Mukherjee

Sarmila Tagore : Aditi

Sumita Bose : Promilla Chatterjee

Bharati Devi : Manorama Bose

Ranjit Sen : Haren Bose

*

(16)

Chiriyakhana

(La ménagerie)

(1967)

[durée : n. p.]

[N. & B.]

*

Dans une colonie en dehors de Calcutta, un juge à la retraite, engage un détective pour enquêter sur des meurtres...

* 

Scénario : Satyajit Ray  

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Uttam Kumar : Byomkesh Bakshi

*

(17) 

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Goopy gyne Bagha byne

গুপী গাইন বাঘা বাইন

(Goopy le chanteur et Bagha le joueur de tambour)

(Les aventures de Goopy et Bagha)

(1968)

[durée : 2 h 12]

[N. & B. et couleurs]

*

D'après un conte de Upendrakishore Raychowdhury

*

Deux musiciens sans talent, expulsés de leur village, obtiennent d'un bon esprit la possibilité de réaliser magiquement leurs désirs et de transir d'émerveillement leur auditoire par leur musique. Ils peuvent, ainsi, empêcher les guerres, gagner la confiance des rois et épouser leurs filles.

* 

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Tapen Chatterjee : Goopy

Robi Ghosh : Bagha

Santosh Dutta : le roi de Shundi et le roi de Halla

Jahar Roy : le Premier misistre de Halla

Harindranath Chatterjee : le magicien

Prasad Mukherjee : le roi des fantômes

Santi Chatterjee : le général de Halla

*

(18)

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Aranyer din ratri

অরণ্যের দিনরাত্রি

(Des jours et des nuits dans la forêt)

(1970)

[durée : 1 h 55]

[N. & B.]

*

Quatre amis quittent Calcutta en voiture et se rendent dans la région forestière de Palmau pour passer quelques jours de vacances dans un bungalow. Il y a là Ashim, cadre dans une société, Sanjoy le discret contremaître, Hari, le plus jeune et grand joueur de cricket et Shekar, le petit rigolo du groupe, au chômage. Grâce aux diverses jeunes femmes qu’ils rencontrent, ils vont apprendre à mieux se connaître…

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Sumitra Chatterjee : Ashim

Sharmila Tagore : Aparna

Subhendu Chatterjee : Sanjoy

Robi Gosh : Sekhar

Samit Bhanja : Hari

Simi Garewal : Duli

Pahari Sanyal : Sadasiv Tripathi

Kaberi Bose : Jaya

Aparna Sen : l'ex-ami d'Hari

*

(19)

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Pratiwandi

প্রতিদ্বন্দ্বী

(L'adversaire)

(1970)

[durée : 1 h 50]

[N. & B.]

*

D'après un roman de Sunil Gangopadhyay.

*

Siddharta, étudiant en médecine, se voit contraint d’interrompre ses études à la mort de son père. Il se met à chercher du travail et va d’entretien en entretien. Refoulé à chaque entretien d'embauche, il perd peu à peu confiance en lui. Errant dans un Calcutta secoué par une agitation politique intense, il se retrouve confronté à la misère, au refoulement sexuel, à l’activisme gauchiste de son frère, à l’arrogance des puissants, à la liberté d’esprit de sa sœur, torturé par le doute et ses conflits intérieurs… Il finit par accepter un modeste emploi de représentant en pharmacie pour les hôpitaux.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Dhritiman Chatterjee : Siddhartha Chaudhuri

Indira Devi : Saroji

Debraj Roy : Tunu

Jayashree Roy : Keya

Khrisna Bose : Sutapa

*

(20)

Sikkim

[documentaire]

(1971)

[durée : 1 h]

[couleurs]

*

Documentaire sur le royaume himalayen de Sikkim,

son histoire et la vie des gens et sa culture socio-économique et religieux.

*

(21)

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Seemabaddha

সীমাবদ্ধ

(Enfermé dans des limites)

(Company limited)

(1971)

[durée : 1 h 52]

[N. & B.]

*

Un ambitieux cadre soulève une grève parmi les employés pour couvrir un défaut technique dans la production de l'entreprise...

* 

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Barun Chanda : Shyamalendu Chatterjee

Sharmila Tagore : Sudarshana

Paramita Chowdhury : Dolan

Shefali : la danseuse

*

(22)

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The inner eye

ভেতরের চোখ

(L'oeil intérieur)

[documentaire]

(1972)

[durée : 20 min.]

[couleurs]

*

A propos de l'oeuvre du peintre aveugle Binode Behari Mukherjee - dont Satyajit Ray fut l'un des élèves à l'institut Santiniketan, fondé par l'écrivain Rabindranath Tagore.

*

" J'ai fait ce film en raison de mon admiration pour l'homme et l'artiste. " [S. Ray]

*

(23)

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Ashani sanket

অশনি সংকেত

(Tonnerres lointains)

(1973)

[durée : 1 h 41]

[couleurs]

*

D'après un roman de Bibhutibhusan Bannerjee.

En 1942, un village perdu du Bengale ignore la Deuxième Guerre Mondiale. Un couple de brahmanes, Gangacharan et son épouse Ananga, vit des offrandes des villageois pauvres en échange de conseils religieux, de soins médicaux et de formation scolaire. Mais ces privilèges sont remis en question lorsque la pénurie du riz, due à la guerre, s’installe durablement. Les liens sociaux s’altèrent et les brahmanes sont alors exposés à la violence des villageois…

Ours d'or au festival de Berlin, 1973

*

interprètes :

Soumitra Chatterjee : Gangacharan

Babita : Ananga

Sandhya Roy : Chutki

Ramesh Mukherjee : Biswas

Chitra Bannerjee : Moti

Nony Ganguly : Jadu (l'homme brûlé)

Govinda  Chakravarty : Dinu

*

(24)

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Sonar kella

সোনার কেল্লা

(La forteresse d'or)

(1974)

[durée : 2 h]

[couleurs]

*

Mukul, un jeune garçon, est hantée par le souvenir de sa vie antérieure. Il est pris en charge par le Docteur Hajra, un parapsychologue...

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Soumitra Chatterjee : Felu

Santosh Dutta : Lalmohan Ganguly

Kushal Chakravarty : Mukul Dhar

Sailen Mukherjee : Dr. Hemanga Hajra

Ajoy Banerjee : Barman

Sunil Sarkal : le père de Mukul

Siddharta Chatterjee : Tapesh

Kamu Mukherjee : Mandar Bose

Harindranath Chattopadhyaya : Sidhu Jyatha 

Bishnupada Rudrapaul : Dibbhojuti

Haradhan Banerjee : le père de Tapesh

*

(25)

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Jana aranya

হিউম্যান জঙ্গল

(L'intermédiaire)

(La jungle humaine)

(1975)

[durée : 2 h 11]

[N. & B.]

*

Somnath, un jeune étudiant à Calcutta, échoue à ses examens : un correcteur n'a pu déchiffrer son écriture minuscule... Renonçant à poursuivre ses études, Somnath décide de trouver un emploi. Ne parvenant à se faire embaucher nulle part, il se lance dans les affaires, au grand désespoir de son père issu d'une famille noble mais ruinée qui considère le commerce comme l'ultime déchéance familiale. Somnath découvre les pratiques de corruption qu'il cache à sa famille. Il se trouve bientôt face à une demande très spéciale de son patron : " N.F.A.I., N.F.A.I."... Satyajit Ray nous entraîne ici dans la «jungle humaine» où les lois de survie font taire les scrupules moraux et éthiques. Comme un «homme du milieu», Somnath finit par fournir des call-girls à ses clients...

*

interprètes :

Pradip Mukherjee : Somnath

Kalyan Sen : M. Bakshi

Satya Bandyopadhyay : le père de Somnath

Dipankar Dey : Bhombol

Arati Bhattacharya : Mme Ganguli

Gautam Chakraborty : Sukumar

Lily Chakravarty : Kamala

Bimal Chatterjee : Adok

Kalyan Chatterjee : l'ami de Somnath

Bimal Deb : Jagabandhu

Santosh Dutta : Hiralal

Utpal Dutt : Bishuda

Robi Gosh : Natabar Mittir

Soven Lahiri : Goenka

Padmadevi : Mme Biswas

Aparna Sen : l'ex-petite amie de Somnath

Sudeshna Das : Kauna / Juthika

*

(26)

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Bala

[documentaire]

(1976)

[durée : 29 min.]

[couleurs]

*

Une célèbre danseuse traditionnelle de l'Inde du Sud :

Balasaraswati - familièrement "Bala" - et son art : le bharata natyam...

*

(27)

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Shatranj ke khilari

शतरंज के खिलाड़ी

(Les joueurs d'échecs)

(1977)

[durée : 1h 53]

[couleurs]

*

D'après une nouvelle de Munshi Premchand.

Mir et Mirza, propriétaires teriens du Royaume musulman d'Oudh, se livrent à d'interminables parties d'échecs en fumant leur hooka. En cette année 1856, la Compagnie des Indes songe fortement à annexer le royaume et à déposer le souverain Wajid Ali Shah, plus féru de poésie et de musique que de politique. Pris par leur passion, les deux seigneurs en viennent à délaisser leurs femmes et prêtent encore moins attention aux rumeurs de colonisation qui circulent. Chassé de chez lui par son épouse exaspérée, Mirza accepte de venir jouer dans la demeure de Mir. D'ailleurs, Nafeesa, sa femme, ne demande pas mieux, elle encourage même cette passion... pour recevoir tranquillement son jeune et beau cousin ! Représentant l'Angleterre, le général Outtram transmet l'ultimatum au roi, lequel sait qu'il peut rapidement disposer d'une puissante armée pour s'opposer aux Anglais. Devant les menaces de guerre, les deux amis s'éloignent de Lucknow, la capitale, afin de poursuivre au calme leur partie. Refusant de noyer son pays dans un bain de sang, le roi Wajid Ali Shah accepte de recevoir l'émissaire anglais et abdique. Après s'être disputés, Mirza ayant fait allusion à l'infidélité de la femme de Mir, les joueurs se réconcilient et entreprennent une nouvelle partie. À quelques mètres de là, alors que le soleil se couche, défile, imposante, l'armée anglaise.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Amjad Khan : Wajid Ali Shah

Sanjeev Kumar : Mirza Sajjad Ali

Saeed Jaffrey : Mir Roshan Ali

Richard Attenborough : Général James Outram

Shabana Azmi : Khurshid (épouse de Mirza)

Farida Jalal : Nafisa (épouse de Mir)

Victor Bannerjee : le Premier Ministre

Amjad Khan : le roi Wajid Ali Shah

David Abraham : Munshi Nandlal 

Farooq Shaikh : Aqueel

Tom Alter : Capitaine Weston (aide de camp d'Outram)

Leela Mishra : Hirya (servante de Khurshid)

Samarth Narain : Kallu

Bhudo Advani : Abbajani

*

(28)

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Joi Baba Felunath

জয় বাবা ফেলুনাথ

(Vive le Seigneur Félu !)

(Le Dieu éléphant)

(1979)

[durée : 1 h 52]

[couleurs]

*

D'après un roman de Satyajit Ray.

A Bénarès, un vieil homme propriétaire d'une statuette de Ganesh, le dieu Eléphant, ne comprend pas les offres démesurées qu'on lui fait pour cet objet qui n'a aucune valeur sur le marché de l'art. Peu de temps après, la statuette est dérobée. On fait appel au détective Félu qui se charge de l'enquête, aidé de son ami Tapesh et d'un auteur de livres pour enfants.

*

Scénario original : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

* 

interprètes :

Soumitra Chatterjee : Félu

Santosh Dutta : Lalmohan Ganguly

Siddhartha Chatterjee : Tapesh

Utpal Dutta : Maganlal

Jit Bose : Ruku

*

(29)

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Hirok rajar deshe

 হীরক রাজার দেশে

(Le royaume des diamants

(1980)

[durée : 1 h 58]

[couleurs]

*

Goopy Gayin et Bagha Bayin, un duo de musiciens, reviennent à la cour du Raja Hirak où ils sont invités à se produire pour le jubilé du royaume... Il s'agit de la "suite" donnée par Satyajit Ray à Goopy gyne Bagha byne (1968) [Goopy le chanteur et Bagha le joueur de tambour / Les aventures de Goopy et Bagha] qui fut un grand succès commercial au Bengale et dans l'ensemble de l'Inde.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy 

Musique : Satyajit Ray

*

(30)

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Pikoo

পিকু

(Pikoo's Diary)

(1980)

[durée : 23 min.]

[couleurs]

*

Une vaste demeure à Calcutta, résidence de la famille de Pikoo, un enfant de six ans environ. Celui-ci vit avec ses parents et un grand-père grabataire. Pikoo est témoin d'une visite prolongée d'un de ses oncles à sa mère...

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Arjun Guha-Thakurta : Pikoo

Aparna Sen : Seema (la mère de Pikoo)

Victor Bannerjee : Hitesh (l'amant de Seema, oncle de Pikoo)

Soven Lahiri : Ranjan (le père de Pikoo)

Promod Ganguly : Loknath (le grand-père de Pikoo)

*

(31)

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Sadgati

সদগতি

(Délivrance)

(1984)

[téléfilm tourné en langue hindi]

[durée : 52 min]

[couleurs]

*

Dukhi Chamar, un tanneur de la caste des Intouchable d'un village du Rajasthan, a besoin des services du Brahmane : il veut lui demander conseil pour fixer la date du mariage de sa fille. Il se rend donc chez lui : le Brahmane, un homme riche, qui n'a pas le temps de le recevoir, mais lui fait confier toute une série de travaux difficiles et humiliants à accomplir... Bien qu'il se remette à peine d'une mauvaise fièvre, Dukhi s'exécute. Il finit par se tuer à la tâche en voulant fendre une énorme bûche au moyen de la petite hache élimée que le Brahmane a mise à sa disposition. Lorsqu'il s'aperçoit de sa mort, le Brahmane demande aux autres intouchables du village d'évacuer le corps : une tâche considérée comme impure, qu'il ne saurait effectuer lui-même. Mais la communauté, prévenue de sa venue, a décidé de refuser de toucher au corps. Le cadavre ne peut rester là où il est, car il est à proximité du puits utilisé par les hindous de haute caste du village. Le brahmane doit se résoudre à attacher une corde au pied de Dukhi, de nuit, pour trainer le corps hors du village.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Om Puri : Dukhi

Smita Patil : Jhuria

Mohan Agashe : le Brahmane 

Gita Siddharth : l'épouse du Brahmane

Richa Misha : Dhania

*

(32)

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Ghare Baire

 ঘরে বাইরে

(La Maison et le Monde)

(1984)

[durée : 2 h 20]

[couleurs]

*

D'après un roman de Rabindranath Tagore [année de publication : 1916].

1905 : l'Inde est une société en crise. Le gouverneur général des Indes, s'appuyant sur l'antagonisme entre Hindous et Musulmans, divise le Bengale en deux, afin de mieux pouvoir perturber l'économie locale et importer des produits anglais. Sandip et Nikhil, deux amis appartenant à l'intelligentia bourgeoise bengalaise, boycottent cette politique et tentent, chacun à sa façon, de faire avancer la situation. Sandip, fervent natonaliste, électrise les foules grâce à ses dons d'orateur. Il pousse à la violence et n'hésite pas lui-même à fréquenter des chemins douteux. Nikhil, pacifiste indépendantiste, souhaite que l'Inde développe ses propres manufactures afin que les Indiens puissent vivre de leur travail sans avoir à subir l'implacable concurrence anglaise. Il prône la modération pour ce qui est des tensions religieuses. Contrairement à son ami Sandip, il ne rejette pas tous ce qui est de provenance anglaise. Il apprécie d'ailleurs certains aspects progressistes de cette culture qu'il souhaiterait voir appliquer à sa société. Entre ces deux hommes, Bimala, l'épouse de Nikhil. Nikhil, souhaite intégrer sa femme à la bonne société ; il lui donne accès à l'éducation, à commencer par des cours d'anglais. Puis il n'hésite pas à la faire rentrer dans des sphères de réflexions traditionnellement réservées aux hommes. Bimala, déchirée entre tradition et modernité, accepte de rencontrer Sandip, mais de cette rencontre naîtra une fascination dévorante qui bouleversera la jeune femme.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes

Soumitra Chatterjee : Sandip Mukherjee

Victor Banerjee : Nikhilesh (Nikhil) Choudhury

Swatilekha Chatterjee : Bimala Choudhury

Gopa Aich :  The sister-in-law

Jennifer Kendal : Mrs Gilby

Manoj Mitra : Headmaster

Indrapramit Roy : Amulya

Bimala Chatterjee : Kulada

*

(33)

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Sukumar Ray

[documentaire]

(1987)

durée : 30 min.

[couleurs]

*

Une évocation de la vie et l'oeuvre de l'auteur de Goopy gyne, Bagha byne ("Les aventures de Goopy et Bagha", adapté par Satyajit Ray) & autres contes bengalis...

*

(34)

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Ganashatru

গণশত্রু

(Un ennemi du peuple)

(1990)

[couleurs]

*

D'après une pièce d'Henrik Ibsen.

L'action se passe à Chandipur, une ville imaginaire du Bengale. Le docteur Gupta, généraliste qui dirige l'hôpital, est personnellement convaincu que l’eau sacrée du temple est à l’origine de l’épidémie qui secoue la région. Il acquiert peu à peu la certitude que le nombre excessif de maladies qui frappent ses patients provient d'une infiltration des eaux usées dans les réserves du temple. Il alerte son frère Nishrith, responsable municipal, qui refuse de fermer le temple afin que les canalisations soient réparées… Il va tout tenter pour faire fermer celui-ci. Il sera bientôt déclaré "ennemi du peuple" pour cette idée sacrilège...

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Soumitra Chatterjee : Dr Ashok Gupta

Dhritiman Chatterjee : Nishrith Gupta

Subhendu Chatterjee : Biresh

Dipankar Dey : Haridas Bagghi

Vishwa Guha Takurta : Ranen Haldar

Ruma Guha Thakurta : Maya Gupta

Mamata Shankar : Indrani Gupta

*

(35) 

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Shakha proshakha

শাখা প্রশাখা

(Les branches de l'arbre)

(1990)

[couleurs]

*

Ananda, ancien directeur de "Mica Works", vit retiré avec son second fils, Proshanto, devenu handicapé mental à la suite d'un accident. Il a 3 autres fils qui ont tous une position sociale confortable, à l'exception du plus jeune, Protap, qui a préféré une carrière artistique au milieu financier dans lequel évolue le reste de la famille. Alors qu'Ananda les a tous réuni à l'occasion de son 70ème anniversaire, ainsi que plusieurs notables de la ville, celui-ci est victime d'une attaque cardiaque.

*

Scénario : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Ajit Bannerjee : Ananda Majumdar

Haradhan Bannerjee : Probodh

Soumitra Chatterjee : Proshanto

Depankar Dee : Probir

Ranjit Mullik : Protap

Lily Chakravarty : Uma

Mamata Shankar : Tapati

*

(36)

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Agantuk

আগন্তুক

(Le visiteur)

(1991)

[couleurs]

*

Anila, l'épouse de Sudhindra Bose, vient de recevoir une lettre de son oncle maternel, Manmohan Mitra : elle n’avait que deux ans lorsqu’il partit à l’étranger, et ne l’a jamais revu depuis. Or, Mitra manifeste le désir de la revoir, et lui demande l’hospitalité pour une semaine avant de poursuivre ses lointains voyages. Malgré le manque d’enthousiasme de Sudhindra, Anila le persuade d’accueillir le vieil homme, dont l’exubérance et les récits de voyages captivent leur jeune fils, Satyaki. Mais bientôt, sous la pression du mari, la famille voit en lui un imposteur, sinon un vulgaire voleur. On le soupçonne même de venir récupérer une partie de l’héritage. On le met à l’épreuve par l’intermédiaire d’un acteur : est-il vraiment l’oncle Mitra, ou joue-t-il à l’être ? Un avocat le met à la question et l’oncle se fait l’avocat de sa propre défense. Finalement, après Satyaki, la mère accepte enfin «l’étranger», tandis que son mari, tout comme les autres, ne comprend rien à ce mystérieux personnage. Au bout de quelques jours et de nombreuses conversations et chassés-croisés verbaux, l’oncle Mitra repart comme il est venu, mystérieusement, en laissant quelques mots à la famille . (Scénario original de Satyajit Ray).

Golden Lotus Award du meilleur réalisateur et du meilleur film au National Film Awards, 1992 

*

Scénario original : Satyajit Ray 

Directeur de la photographie : Sumendu Roy

Musique : Satyajit Ray

*

interprètes :

Depankar Dee : Sudhindra Bose

Mamata Shankar : Anila Bose

Upta Dutt : Manomohan Mitra

Dhritiman Chatterjee : Prithwish Sen Gupta

Robi Gosh : Ranjan Rakshit

Subrata Chatterjee : Chhanda Rakshit

Promode Ganguly : Tridib Mukherjee

Ajit Bannerjee : Sital Sarkar

*

22 février 2015

La Leyenda de Gara y Jonay : la Légende de Gara et Jonay

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Volver de la Isla de La Gomera, Canarias...

[en una Leyenda y veintiuno imágenes]

Revenir de l'île de La Gomera, Canaries...

[en une Légende et vingt-et-une images]

[im. 1 : Las nubes sobre España]

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La Leyenda de Gara y Jonay constituye una de las narraciones aborígenes más populares de las Islas Canarias (España). Es la historia de amor de un príncipe y una princesa aborigen que debido la oposición de sus familias deciden suicidarse. 

La Légende de Gara et Jonay est l'une des plus populaires histoires autochtones des îles Canaries (Espagne)C'est l'histoire d'amour entre un prince et une princesse aborigènes qui, en raison de l'opposition de leurs familles, décident de se suicider.

[im. 2 : El sol sobre Los Cristianos, Tenerife-sur]

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Esta leyenda ha sido de hecho calificada como la versión canaria de Romeo y Julieta, aunque esta leyenda aborigen es considerablemente más antigua que aquella de William Shakespeare.

Cette légende a en effet été perçue comme la version canarienne de Roméo et Juliette, mais cette légende autochtone est beaucoup plus ancienne que l'oeuvre de William Shakespeare.

[im. 3 / El gato rojo en la playa de La Caleta, Hermigua -- La Gomera-norte]

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La tradición oral relata que en un pueblo de la isla de La Gomera vivía una hermosa muchacha, Gara. 

La tradition orale rapporte que dans un village de l'île de La Gomera vivait une belle jeune fille, Gara.

[im. 4 : El pico/volcáno El Teide -- Tenerife -- vista de La Gomera-sur]

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En esta isla, había unos chorros que podían predecir si los jóvenes encontrarían el amor o no, los (chorros de Epina).

 Sur cette île, il y avait des sources qui pouvaient prédire si les jeunes filles trouveraient l'amour ou non (sources d'Epine). 

[im. 5 : El perro jóven en la hacienda de Ayamosna, San Sebastián -- La Gomera-sur]

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 Si el agua se mantenía tranquila, indicaba que sí lo hallaría.

 Si l'eau se tenait tranquille [restait claire], cela indiquait que oui, la jeune fille le trouverait. 

[im. 6 : Punta y faro de San Cristóbal -- San Sebastián, La Gomera-sur]

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Si el agua se enturbiaba, era signo de desamor. 

Si l'eau se troublait, c'était un signe de désamour [d'indifférence].

[im. 7 : La oveja en la hacienda de Ayamosna, San Sebastián -- La Gomera-sur]

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Entonces, Gara y más jóvenes gomeras decidieron saber si hallarían el amor en las fiestas que se celebraban en la isla. 

Donc, Gara et d'autres jeunes Gomériennes décidèrent de savoir si elles trouveraient l'amour au cours des fêtes célébrées dans l'île.

[im. 8 : Faro de San Cristóbal -- San Sebastián, La Gomera-sur]

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Cuando Gara se dispuso a mirar, el agua se mantuvo tranquila y serena, pero luego empezó a enturbiarse.

Quand Gara a commencé à regarder, l'eau est [d'abord] restée calme et sereine mais [ensuite] a commencé à se troubler.

[im. 9 : El perro jóven en la hacienda de Ayamosna, San Sebastián -- La Gomera-sur]

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Inmediatamente, fue al sabio del lugar, el único que podía descifrar las indicaciones de los chorros, y le advirtió que se mantuviera lejos del fuego. 

Elle a immédiatement été voir le savant du lieu, le seul qui pouvait déchiffrer les significations des sources, et il l'a avertie de rester loin du feu.

[im. 10 : El candelabre y el sierra Lomo del Higueral -- San Sebastián, La Gomera-sur]

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Durante las fiestas, arribó a la isla Jonay, un apuesto joven guanche de la vecina isla de Tenerife, que junto con su padre y demás nobles, vinieron a la fiesta. 

Durant les fêtes, est arrivé à l'île, Jonay, un beau jeune Guanche de l'île voisine de Tenerife, qui, avec son père et d'autres nobles, est venu à la fête.

[im. 11 : Dos perros jóvenes en la hacienda de Ayamosna, San Sebastián -- La Gomera-sur]

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Más tarde, se encontraron sus miradas, y su amor se hizo eterno. Estuvieron a punto de decir su noticia en público, cuando el volcán Echeide (El Teide) empezó a escupir lava y fuego. 

Plus tard, leurs regards se croisèrent et devinrent amour éternel. Ils étaient sur le point de raconter leur histoire en public, lorsque le volcan Echeide (El Teide) a commencé à cracher lave et le feu. 

[im. 12 : caminando... Ermita Nostra Señora de Guadalupe -- La Gomera-sur]

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Entonces, una amiga de Gara, que había ido con ella a los chorros, le contó lo que había pasado. 

Puis, une amie de Gara, qui était allée avec elle aux sources, raconta ce qui s'était passé. 

[im. 13 : Faro de San Cristóbal -- San Sebastián, La Gomera-sur]

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Entonces, los padres de Jonay y de Gara les prohibieron estar juntos.

Ainsi, les parents de Jonay et Gara leur ont interdit d'être ensemble.

[im. 14 : Punta Llana y Ermita Nostra Señora de Guadalupe -- La Gomera-sur]

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Pero aun así, Jonay, príncipe del fuego, se lanzó al mar durante la noche y cruzó rumbo a la Gomera a bordo de dos pieles de cabra infladas. 

Cependant, Jonay, le prince du feu, a sauté dans la mer pendant la nuit et a traversé vers la Gomera à bord de deux peaux de chèvre gonflées. 

[im. 15 : El pico El Teide -- Tenerife -- vista de La Gomera-sur]

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Jonay se enamoró de ella y la muchacha también lo amó. 

Jonay aimait Gara et la jeune fille l'aimait aussi. 

[im. 16 : Ermita Nostra Señora de Guadalupe, La Gomera-sur]

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Ambos jóvenes huyeron hacia el Cedro, en lo más alto de la isla, pero se les persiguió.

Les deux amants se sont enfuis à El Cedro, au plus haut de l'île, mais ils ont été poursuivis.

[im. 17 : El burro de carga tradicional gomero en Ayamosna, San Sebastián -- La Gomera-sur]

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Los amantes subieron hasta el pico más alto de La Gomera, y al verse acorralados, tomaron un palo afilado por ambas puntas y, apoyándolo en sus pechos, se abrazaron y murieron atravesados. 

Les amants ont grimpé jusqu'au plus haut sommet de La Gomera, et une fois acculés, ont pris un bâton aiguisé aux deux extrémités et, l'appuyant sur leurs poitrines, se sont étreint et sont morts transperçés.

[im. 18 : El Roque de San Pedro, 430 m., Hermigua, La Gomera-norte]

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Desde entonces esa montaña de laurisilva se llama Garajonay, en recuerdo de los dos enamorados que prefirieron morir juntos a continuar su vida separados. 

Depuis, cette montagne de laurier [Laurisilva] est appelée Garajonay, en la mémoire des deux amants qui ont préféré mourir ensemble plutôt que continuer leur vie séparés. 

[im. 19 : vista de la silva, Hermigua, La Gomera-norte]

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Actualmente el lugar es un Parque Nacional, el Parque Nacional de Garajonay.

 Actuellement, le lieu est un Parc National, le Parc National de Garajonay

[im. 20 : El sol sobre Los Cristianos, Tenerife-sur]

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[im. 21 :  El anochecer a Los Cristianos, Tenerife-sur] 

*

Texte : reproduction de l'article Leyenda de Gara y Jonay (accessible uniquement en langue espagnole), Wikipedia

Photographies : © Dourvac'h (février 2015)

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